mercredi 21 décembre 2011

La constante charité des paniers de Noël : Cette grande fête pour les gens des béatitudes


Lors de mon arrivée à la paroisse, il y a plus de trois ans, une des personnes impliquées au bénévolat de la Sainte-Famille, m’a parlé de paniers de Noël; et que les participants à ce bénévolat, sont des personnes de toutes cultures et  croyances, de toutes couleurs et langues, de différentes  générations et âges.









Tout en suivant la description, j’avoue que je n’arrivais pas à comprendre la combinaison de ces deux mots, pourtant bien connus: paniers… et Noël! Qu’est-ce qu’on pourrait mettre dans un panier quelconque, pour en faire une telle participation…! me demandais-je avec simplicité.



Or, la première année, je ne pouvais, qu’admirer  ce que j’ai considéré comme un phénomène : semer la joie dans des dizaines de familles qui sont  cette année au nombre de 40! Ils auront avec la dinde, tout l’équipage culinaire, pour faire une généreuse table de Noël; des cartes-cadeaux aux enfants, à des adultes et encore plus.
Avec les années qui ont passé, l’émerveillement est grandissant : cette équipe, animée par Danielle et Nadine, est capable en chaque année de créer, de maintenir et d’épanouir ce groupe humain au service des autres, et ce par des élèves d’écoles publiques ou catholiques, des gens de toute cultures, cette belle façon de célébrer avec Noël, l’anniversaire annuel de  la naissance du prince de la paix et de la justice, Jésus Christ, dont la venu dans l’histoire a été accompagnée par cette bonne nouvelle ‘en grec évangile’. Cette bonne nouvelle qui annonce la joie à toutes les personnes humaines, est ‘Emmanuel’, ce qui veut dire en araméen : ’Emmanu’ avec nous est ‘EL’ –Dieu-; nous sommes donc tous, appelés à tracer  à travers nos diversités, un chemin vers un monde plus humain.
Tout cela a été possible, par la générosité de ceux qui chaque dimanche, comblaient discrètement la boite des denrées alimentaires, avec ceux qui glissaient aux collections, des chèques ou ‘des argents’ pour  faire la joie à ceux qui en ont le plus besoin : les petits frères et les petites sœurs de Jésus.