Merci au paroissien inconnu…, à la communauté Cistercienne Sainte-Marie de Boulaur - France Et merci au journal ‘Franco Calgary et Sud de l’Alberta’

Un  ami bénévole avait dit, en mentionnant une des périodes précédentes dans sa vie dans sa paroisse : ‘en ce temps-là j’étais un simple paroissien’. Il voulait dire qu’il n’était pas encore impliqué, comme il l’est actuellement, dans l’intendance – stewardship de l’Église.

Soldat inconnu, paroissien inconnu...

Ce commentaire est resté pour moi, comme un rappel qu’il y a toujours des paroissiens qui représentent en eux le potentiel de projets ministériels en puissance; mais ils peuvent aussi représenter, en même temps, le coté contemplatif et le coté de resourcement spirituel de la communauté ecclésiastique: ces paroissiens portent la paroisse dans leurs prières et leurs dons généreux. Comme le soldat inconnu, je les appellerai ‘les paroissiens inconnus…’ qui participent presque anonymement à nos joies. Ils sont certainement nombreux, et sans eux la paroisse n’aurait pas été ce qu’elle est. 

À tous et à toutes je voudrais dire un grand merci; avec vous, nos fêtes sont plus spéciales; et merci pour ces beaux mots d’une des signatures que ne nous n’avons pas pu identifier sur ce dossier de signatures (dont l’image est parmi les photos) crée par les bons soins de Karla la sœur de Rosa, la secrétaire paroissiale : ((Bon anniversaire Père Noël. Avec vous c’est toujours la fête, Un grand Merci.))

Notre paroisse dans le coeur d'un monastère cisctercien

Dans ce sens, je me permets la joie de considérer, le monastère cistercien de Sainte Marie de Boulaur, comme faisant partie de la famille spirituelle de notre paroisse, et ce, à travers mes contacts avec ma sœur spirituel, dans ce monastère, la sœur Myriam. Nous formons bien une unité dans le corps mystique du Christ; et donc, elles sont certainement plus que ce que l’on appellerait de nos jours une partie virtuelle de notre paroisse! Car je sais combien elles aident notre communauté, par leurs prières, leur soutien moral et spirituel. Tout ceci est nourri par la poursuite que ma sœur Myriam fait régulièrement et fidèlement des nouvelles de la paroisse, et qu’elle communique à ses sœurs, ainsi que par les échanges épistolaires et téléphonique que nous faisons dans certaines occasions de l’année. Un signe de cette solidarité avec notre paroisse, c’est leurs signatures sur l’endos du beau tableau (ci-contre) qu’elles ont eu la bienveillance de nous envoyer par la poste. Ce tableau représente le monastère avec une merveilleuse mosaïque de sourires célestes, icones de visages rayonnants des religieuses répartis entre le ciel du couvent et son jardin!. En légende à ces photos, je voudrais à ajouter : Charloote et Laëtitia, sans pour le moment sans voils, parce qu'elles sont aspirantes. Les sœurs Élisabeth, Blandine, Diane et Béatrice, en beaux voiles blancs sont des novices. Les autres en noir et blanc sont celles qui, après des années de noviciat, ont déjà fait leurs vœux solennelles.

Vous pourrez remarquer parmi les signatures celle de l’abbesse, la mère Thérèse, ma jumelle en jours de naissance, mais bien plus jeune en année de naissance! Restons en Union de prières avec cette communauté. Prions pour sa floraison et pour la place de prédilection qu’ont ces communautés contemplatives dans le cœur de l’Église.

Le Franco, le numéro mensuel de Calgary et Sud de l'Alberta...

Un sourire de gratitude au journaliste Étienne Alary directeur du journal Franco Calgary et Sud de l’Alberta, pour son article dans le numéro d’Octobre, page 11, intitulé : Abbé Noël Farman, une route sinueuse et unique. Il a mis en relief une des phrases de l’entrevue qui pourrait bien décrire la vie d’un prêtre : Les prêtres sont un peu comme les journalistes. Ils ne peuvent pas plaire à tout le monde, mais on ne peut pas seulement se limiter à plaire régulièrement au même public; on doit continuer à desservir tout le monde.’

À la une, en page de couverture, nous voyons nos amies Dr. Yvonne Hébert et Suzanne de Courville, représentées comme membres fondatrices de la Cité des Rocheuses de Calgary, qui a célébré son 15e anniversaire; elles offrent les couleurs franco-albertaines à la sénatrice Claduette Tadif et à la ministre de la Culture Heather Klimchuck.

Votre partage si émouvant pour l’action de grâce des 60 ans!

La visite surprise de mon ainé dans le service de la paroisse, le Père Gilles Gauthier, les voeux, les beaux gestes des paroissiens qui ont participé chacun par sa façon, à l’action de grâce, pour les soixantes ans du serviteur de la paroisse Sainte-Famille… tout cela a formé un évènement profondément touchant.

Non pas que la personne du serviteur l’ait mérité. Mais c’était surtout un soutien pour sa faiblesse, un encouragement à ses efforts, un coup de pouce pour une nouvelle étape de service, dans une atmosphère charitable et détendue.

Un merci à Samira pour son accompagnement de la vie.

En gratitude à toutes et à tous, et aussi en réponse au souhait de ma sœur spirituelle, Sr. Myriam, du Monastère Cistercien de Sainte Marie de Boulaur, voici les photos familiales dans la merveilleuse paroisse Sainte-Famille. Grâce à Dieu pour ses bénédictions, pour vous tous. Merci de tout coeur.

Bénédiction du pasteur ainé et de la président d'honneur du conseil paroissial

La chorale du Saint Saveur a animé la messe par les beaux hymnes

un repas à la fortune du pot, généreux, chaleureux...

Le Père Gilles: Noël, ne t'en fais pas, j'ai 80 ans et je me porte bien!' Il a conduit depuis St. Albert 300 kms!

Mostafa avec son Frère Yousif sont venus avec leur parents Iman et Farhan

Avec Jacqueline et Jean-Mathieu, membres du conseil paroissial, merci pour la belle banière, Jacqueline!

Se sont-ils entendu sur la couleur rouge?

Une présence interculturelle et intereligieuse: de Gauche à droite: Farhan, Samir, Iqbal, Dina, Melad, Hadir, Samira, Suzanne, Suzy et Iman Omar Al bostani.

Avec Mostafa, de la droite, Farhan, Hadir et Samir

Suzanne Farman et compagnie... ont préparé le gateaux pour la communauté chaldéenne.

La joie des enfants chaldéens

Des chiffres 60 de toutes couleurs, des voeux, des autographs, des desseins d'enfants... Merci, ce n'est pas assez.

A la page avec les jeux olympiques! Notre secrétaire Rosa nous raconte la victoire de son compatriote

Notre secrétaire paroissiale Rosa Cruz, m’avait parlé avec enthousiasme de la première médaille remportée pour son pays, par le coureur Eric Barrondo. Cette photo du grand sourire d’Erick est rapportée par le spécialiste en science de la communication, César Pérez Méndez dans son site web intitulé: (La opinion de César Pérez Méndez).  Répondant à ma suggestion, Rosa, a bien voulu, soutenu par son père, nous écrire cette page; je lui laisse la parole.

Nous venons de vivre avec enthousiasme les Jeux Olympiques 2012 et ce n'est pas l'exception pour le pays du Guatemala qui a gagné leur première médaille olympique de toute l'histoire.

Cette immense joie a été donnée par un jeune homme de 21 ans nommé Erick Barrondo qui dans la marche rapide de 20 km a remporté la médaille d'argent. Erick est indigène venant d'un milieu très pauvre et d'une société qui est très raciste envers lui. Par contre, Dieu qui nous voit à tous d'un même œil, a envoyé à Erick un guide qui est son entraîneur. Cette fraternité créée entre élève et enseignant a toujours eu comme priorité la foi en Dieu. Cet entraîneur pendant plusieurs mois, n'a pas reçu un salaire, mais il a toujours offert de la nourriture à Erick et dans des moments difficiles, il a préféré qu'Erick se nourrisse bien et lui ne pas manger. Maintenant, quand Erick parle à propos de son triomphe, humblement il répond: "Toute bonne chose vient du bon Dieu, à travers mon entraîneur il me donne des consignes et je ne fais que les suivre."

Erick est à admirer car il a une immense foi en Dieu, une grande ténacité, sa lutte constante et son énorme effort; car le talent motivé par la foi et la discipline n'est pas peu de chose.

"Le soleil ne nous a jamais réveillé, nous devions aller toujours à sa recherche et nous l'avons finalement trouvé" dit Erick en se référant à sa constance et persévérance et qu'il faut lutter pour arriver à nos buts et Dieu nous récompensera. Il parle avec tellement de sagesse en disant: "Ma médaille d'argent aurait vraiment une valeur, si demain un jeune laisse son arme, prend une paire des souliers de course et vient s'entraîner avec moi".

Avant de partir aux Jeux de Londres, il a acheté la première télévision à ses parents pour qu'ils puissent le voir en compétition.

Sa foi a toujours été présente, même dans les petits détails, comme, lors de la journée de sa compétition, quelqu'un lui a demandé si la croix qu'il avait sur son cou pouvait être un poids lourd et inconfortable; Erick lui a répondu: "Encore plus lourde était la croix de Jésus".

Erick a déjà gagné une médaille d'or dans le même sport dans les Jeux Panaméricaines et à son arrivée au pays, personne ne l'attendait. Aujourd'hui tout a été différent, le Guatemala remercie Erick pour avoir soulevé le moral d'un pays marqué par la violence et la faim. Ce remerciement a pu être apprécié quand à son arrivée de Londres, à l'aéroport, il a été reçu par un grand publique rempli de joie et d'admiration envers lui, le président du pays et d’autres personnalités importantes. Bien sûr, comme tout pays pauvre, le président et ces personnalités veulent être reconnus et remerciés pour ce triomphe. Par contre, au moment des remerciement, Erick n'a jamais oublié à qui il devait le faire: "Plusieurs m'ont aidé, mais qui seraient ceux que je vais le plus remercier, ce sont surtout les personnes qui ont prié pour moi".

 

Rendez des JMJ 2013 au Brésil, Rio de Janero Danielle, notre président du conseil pastoral partage ses souvenir: Cette expérience qui a marqué ma vie...

La Journée Mondiale de la Jeunesse (JMJ) fut une expérience qui a marqué ma vie. Le Pape Jean Paul II a commencé le grand rassemblement JMJ en 1984. Il avait un amour profond pour les jeunes et croyait que les jeunes ne représentaient pas seulement le futur mais aussi le présent. Que nous, les jeunes, pouvions avoir un impact profond non seulement dans notre vie quotidienne,  mais aussi dans nos rencontres et entourage. Pour communiquer ce message, JMJ rassemble des milliers de jeunes du monde entier chaque deux ans dans un nouveau pays. Les JMJ du passé inclus Rome, Madrid, Cologne, Sydney, Buenos Aires… Mon expérience de cette fête extraordinaire fut à Toronto en 2002.

Je ne peux décrire l’enthousiasme et l’excitement des jeunes pèlerins. Notre spontanéité et joie étaient toujours visibles. Souvent un mini-concert improvisé commençait quand quelqu’un jouait une guitare ou violon et d’autres se joignaient en chantant  et dansant. Chaque fois que nous rencontrions d’autres pèlerins dans le métro ou dans les rues de Toronto, on se saluait avec des cris et des chants.

Le Pape partageait nos joies et nos prières. En 2002, la maladie du Pape Jean Paul II était très visible. C’était tellement sévère qu’il avait besoin de quelqu’un pour tourner les pages parce que ses mains tremblaient constamment. Ceci ne l’arrêtait pas, il était 100% présent et attentif à nos besoins et il partageait notre joie et enthousiasme. Nous ressentions l’importance que nous sommes pour Dieu. En tant que représentant de Dieu, le Pape par sa présence et son cœur ouvert, nous permettaient de vivre cet amour réel de Dieu pour chacune et chacun de nous.

« Chers amis, le pape âgé, comptant de nombreuses années derrière lui mais toujours jeune de coeur, répond à votre demande de bonheur avec des mots qui ne sont pas les siens. Ce sont des mots vieux de 2000 ans.»
Jean-Paul II, JMJ2002 Toronto, le 25 juillet 2002

Les pèlerins portaient le drapeau de leur pays avec fierté. Pendant 5 journées j’étais parmi des jeunes du monde entier : les Philippines, l’Italie, la France, l’Écosse, l’Australie, le Japon, l’Afrique et bien sûr le Canada! Au JMJ c’était évident que l’église Catholique est véritablement universelle. Nous étions plus de 850 000 pèlerins (ewtn).

« Le monde dont vous héritez est un monde qui a besoin d'être touché et guéri par la richesse de l'amour de Dieu. Le monde actuel a besoin de cet amour. Il a besoin que vous soyez le sel de la terre et la lumière du monde. »
Jean-Paul II, JMJ2002 Toronto, le 28 juillet 2002

Depuis cette expérience, je garde encore contact avec plusieurs jeunes que j’ai rencontrés par des courriels et par Facebook. Nous avons créé un réseau d’amitié et de support dans les temps de difficulté et de joie, dans le partage de nos expériences et dans la prière.

Le prochain JMJ va être à Rio di Janeiro, Brazil du 23-28 Juin 2013.  Tout jeune âgé de 18 à 35 ans sont les bienvenues.

“« Soyez toujours dans la joie du Seigneur ! » (Ph 4, 4). La joie, en effet, est un élément central de l’expérience chrétienne. Et au cours de chaque Journée Mondiale de la Jeunesse, nous faisons l’expérience d’une joie intense, la joie de la communion, la joie d’être chrétiens, la joie de la foi. C’est une des caractéristiques de ces rencontres. Et nous voyons combien cette joie attire fortement : dans un monde souvent marqué par la tristesse et les inquiétudes, la joie est un témoignage important de la beauté de la foi chrétienne et du fait qu’elle est digne de confiance.”

Benoit XVI, Rome 15 mars, 2012

La vie en rose, image de marque ‘ Sainte-Famille’!

J’allais préparer des photos avec ma modeste technique en photographie, et les mettre en paysage pour tel ou tel blog. Mais il parait que T. Henric Strobel était d’autant plus fier de son travail génial et persévérant, de la transformation d’un jardin d’église dévotement cultivé, de la vigne de Jacques et Madeleine qui a donné des grapes de raisin, dès la première année… qu’il a sollicité le service de son ami artiste, Michael, avec un caméra qu’il a qualifié de ‘compliqué’ et cela pour avoir ces belles petites images de la nature. Notre artiste jardiner, dit : bien que ce soit un petit miracle, ce n’est qu’un début, pour un travail encore plus laborieux et à long terme… N’hésitez pas, s’il vous plait, à visiter votre petit jardin d’Éden, après la messe dominicale. La clôture est toujours ouverte. Qui sait si cela ne va pas inspirer des cartes postales, en image de marque ‘La Sainte-Famille de Calgary’.

La grâce de baptiser : Un biberon en récompense

C’est un bonheur toujours renouvelé et épanouissant pour un prêtre que de baptiser petits et grands. A chaque baptême il y a une particularité; on dirait que c’est pour la première fois que le prêtre le fait. C’est un émerveillement pour le pasteur devant  des parents avec parrain et marraine qui viennent témoigner de leur implication à accompagner un nouveau chrétien depuis les premiers mois de sa vie.

 Aujourd’hui c’était le cas pour le petit Bentley Egide Robertson Berge. Un quatrième enfant que j’ai la chance de baptiser pour le couple Miereille et Logan. La marraine Chantale, et le parrain Jihad Tabarah ont de leur part fait baptiser leurs enfants de 17 et 15 ans, à la Sainte-Famille par le P. Jacques Joli. J’ai eu la joie d’échanger en arabe avec Jihad (trilangue) sur les nouvelles de son pays d’origine la Syrie.
Bently était bien calme et coopératif au cours du baptême, si bien qu’il a eu sa récompense bien méritée et cette fois administrée par le prêtre lui-même : un biberon!