A la page avec les jeux olympiques! Notre secrétaire Rosa nous raconte la victoire de son compatriote

Notre secrétaire paroissiale Rosa Cruz, m’avait parlé avec enthousiasme de la première médaille remportée pour son pays, par le coureur Eric Barrondo. Cette photo du grand sourire d’Erick est rapportée par le spécialiste en science de la communication, César Pérez Méndez dans son site web intitulé: (La opinion de César Pérez Méndez).  Répondant à ma suggestion, Rosa, a bien voulu, soutenu par son père, nous écrire cette page; je lui laisse la parole.

Nous venons de vivre avec enthousiasme les Jeux Olympiques 2012 et ce n'est pas l'exception pour le pays du Guatemala qui a gagné leur première médaille olympique de toute l'histoire.

Cette immense joie a été donnée par un jeune homme de 21 ans nommé Erick Barrondo qui dans la marche rapide de 20 km a remporté la médaille d'argent. Erick est indigène venant d'un milieu très pauvre et d'une société qui est très raciste envers lui. Par contre, Dieu qui nous voit à tous d'un même œil, a envoyé à Erick un guide qui est son entraîneur. Cette fraternité créée entre élève et enseignant a toujours eu comme priorité la foi en Dieu. Cet entraîneur pendant plusieurs mois, n'a pas reçu un salaire, mais il a toujours offert de la nourriture à Erick et dans des moments difficiles, il a préféré qu'Erick se nourrisse bien et lui ne pas manger. Maintenant, quand Erick parle à propos de son triomphe, humblement il répond: "Toute bonne chose vient du bon Dieu, à travers mon entraîneur il me donne des consignes et je ne fais que les suivre."

Erick est à admirer car il a une immense foi en Dieu, une grande ténacité, sa lutte constante et son énorme effort; car le talent motivé par la foi et la discipline n'est pas peu de chose.

"Le soleil ne nous a jamais réveillé, nous devions aller toujours à sa recherche et nous l'avons finalement trouvé" dit Erick en se référant à sa constance et persévérance et qu'il faut lutter pour arriver à nos buts et Dieu nous récompensera. Il parle avec tellement de sagesse en disant: "Ma médaille d'argent aurait vraiment une valeur, si demain un jeune laisse son arme, prend une paire des souliers de course et vient s'entraîner avec moi".

Avant de partir aux Jeux de Londres, il a acheté la première télévision à ses parents pour qu'ils puissent le voir en compétition.

Sa foi a toujours été présente, même dans les petits détails, comme, lors de la journée de sa compétition, quelqu'un lui a demandé si la croix qu'il avait sur son cou pouvait être un poids lourd et inconfortable; Erick lui a répondu: "Encore plus lourde était la croix de Jésus".

Erick a déjà gagné une médaille d'or dans le même sport dans les Jeux Panaméricaines et à son arrivée au pays, personne ne l'attendait. Aujourd'hui tout a été différent, le Guatemala remercie Erick pour avoir soulevé le moral d'un pays marqué par la violence et la faim. Ce remerciement a pu être apprécié quand à son arrivée de Londres, à l'aéroport, il a été reçu par un grand publique rempli de joie et d'admiration envers lui, le président du pays et d’autres personnalités importantes. Bien sûr, comme tout pays pauvre, le président et ces personnalités veulent être reconnus et remerciés pour ce triomphe. Par contre, au moment des remerciement, Erick n'a jamais oublié à qui il devait le faire: "Plusieurs m'ont aidé, mais qui seraient ceux que je vais le plus remercier, ce sont surtout les personnes qui ont prié pour moi".