11 Juin 2010, une messe en pleine iconographie!
Il y a à Edmonton une communauté mésopotamienne en diaspora. Les membres de cette communauté sont de très diverses dénominations, la majorité des chaldéens, dont je suis originairement, n’y est pas d’un nombre très important. Ces membres sont liés socialement par une association qui les rassemble pour certaines occasions ou anniversaires. L'association ne prend pas pour autant en charge une implication liturgique ou spirituelle, toute en étant ouverte à la présence occasionnelle d’un prêtre de telle ou telle dénomination.
Ceci étant dit, la mission d’un prêtre résident à Albert, est de manifester une certaine présence dans la mesure du possible, même si personne ne l’y presse spécifiquement; et ceci s'exprime à partir d’un certain contact avec un nombre des ces chrétiens au cours des mois précédents.
Mais l'Internet est là, pour travailler à cela, progressivement et tacher discrètement de les rassembler selon la diponibilité du temps.
Ainsi tout a commencé, il y a un mois par un courriel que j'avais envoyé à l’évèque de l'éparchie ukrainienne catholique d’Edmonon, Mgr David Motiuk. L’évèque a répondu avec beaucoup d’enthousiasme, surtout qu’il connaissait notre évèque chaldéen de Detroit, le coordinateur pour nos chaldéens au Canada Mgr Ibrahim Ibrahim.
Dans un autre message courriel l’évèque d’Edmonton, a confirmé la proposition que je lui ai faite, de faire les célébration à l’église St. Georges. Aussi, un rendez vous de coordination a été arrangé avec l’abbé Anton Tarasenko, le 11 juin dernier, et d’en profiter pour lancer la célébration de la première messe dans cette paroisse. Mais le plus difficile restait encore à faire!
En effet, un courrier a été lancé, à un groupe de ces mésompotamiens d’Edmonton, pour les informer de cette nouvelle, en leur envoyant aussi des belles icônes murales de cette église, ainsi que les photo de l’évèque David et de l’abbé Anton. Le courriel avait précisé la date et le rendez vous de la messe, ainsi que l’addresse de cette église dont la location était prise en considération en faveur du concentrement démographique de la communauté à proximité de cette église et ceci déjà aprés un échange avec quelques uns de la dite communauté..
Le défi de l’internet ... pas de réponse, jusqu'à la dernière minute !
Oui jusqu’au rendez vous, je n’avais reçu aucune confirmation de quiconque, et je voulais que cela se passe principalement par internet... pour une raison, entre autres, de respecter le choix de ces gens.
Le jour convenu, je me rend à Edmnton. Je rencontre le prêtre chez lui avec sa famille. L’abbé Anton parcourt avidement, à travers la translittération latine, le missel chaldéen que je lui offert dans avec l'ambition de concélébrer ensemble un jour prochain. Très accueillant et hospitalier, Il me donne la clé de l'église. Ce qui me libère de l’ambarras que j’envisageais à cause le silence de mes destinataires: je ne savais même pas s'ils allaient venir? et combien allaient venir. L'abbé m'a montré les coins importants de l'église avant de me quitter pour un autre rendez-vous.
Tout seul dans l'église. Dans le silence enveloppé de partout par des icones palpitantes, j’ai prié : Saint Geogres, les mésompotamiens vous connaissent bien; ils vous vénérent par leur multiples église en votre nom dans la région; Saint George, priez pour nous.
7 h moins le quart, il n’y a personne. Le coeur commence à battre. Allais-je secouer le sable de mes sandales, selon la parole de Jésus, au cas ou ses disciple ont affaire avec un village non accuillant.
St. George! si au moins je recevais deux personnes, cela allait faire une communauté...
Eh bien quelque minutes plus tard, un diacre assyrien vient et presque en même temps, un médecin chaldéen. Ah voila si vous êtes les seuls à venir, on fera une messe!
Au fait, tantôt après, ils n’étaient pas les seuls. En voici les photos des deux premiers fidèles, du premier groupe de la communauté, et des charmantes icones.
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