mardi 25 janvier 2011

Une prise de conscience au niveau national et Nord Américain de la cause des chrétiens persécutés.

Visite au ministre Jason Kenny

Les médias avaient dernièrement fait écho du massacre commis contre les chrétiens dans l’Église Irakienne Notre Dame du bon secour,  Le 31 Octobre 2011. c'est une population de langue araméenne, et qui est l’une des premières nations de la Mésopotamie. Suite à ce évênement tragique, Georges F. Jergeas, Ph. D., P. Eng. Canadien d’origine Irakienne, avait entrepris des contacts avec le ministère de l’immigration et de la citoyenneté, dans le but de savoir quelles sont les mesures prises pour soutenir ces chrétiens d’une certaine extermination quasi catégorique. Le ministre Jason Kenny, en réponse, a accordé une audience avec le professeur Jergeas. L’abbé Noël, a été invité à participer à cette rencontre qui a eu lieu ce lundi 24 Janvier.

Rappelant sa rencontre avec le dernier dans le presbytère de la paroisse Sainte-Famille Jason Kenny a accueillit Noël Farman avec une accolade amicale à l’orientale.
Le ministre Kenny a commencé la rencontre en exposant les projets de son ministère en faveur des chrétiens Irakiens sous la persécution. Ces projets, a-t-il ajouté, sont principalement pris en charge par le Canada et les États Unis, à coté d’initiatives assez relatives de la part d’autres pays européens. Ils visent essentiellement  ceux qui sont en pays d’attente, et ce à cause du statut international de l’émigration qui consiste à secourir les individus et groupes fuyants leur pays d’origine. Il a mis le point sur l’envergure de ce projet en disant qu'il tend à être à la hauteur du volume de ces ressortissants qui sont actuellement en pays d’attente. Entre ces pays d’attente comme la Syrie, la Turquie, La Jordanie, le ministre a cité aussi le Liban en mentionnant sa surprise que les chrétiens dans ce pays connu comme chrétien sont particulièrement dans la détresse, et beaucoup sont en prison (probablement à cause de leur rentrée illégale dans le pays- note de l’auteur).
Au cours de la rencontre, nous avons cependant observé que le ministre a pu libérer, le terme chrétien de son coté tabou dans les démarches avec les instances canadiennes, lorsqu'on fait référence à ces minorités persécutées; ce tabou voulait en effet dire qu’au niveau des formalités, il ne fallait pas faire de concession à des immigrants à cause de leur religion, et que c’était de coutume de parler de minorités ethniques, chaldéennes assyriennes et syriaques etc. Cette prise de conscience en faveur de la cause de ces chrétiens s’est surtout imposée avec le massacre de 57 chrétiens dont 2 prêtres pendant la messe dans une église à Bagdad.


A la fin de la rencontre M. Kenny  a confirmé son désir montrer sa solidarité avec la communauté Chaldo-assyrienne de Calgary en projetant de rencontrer cette communauté pendant  son service eucharistique chaque dimanche soir (17h30) dans l’Église Saint James.

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